Je me suis basée sur la copie d'Amélie S., claire et dont la méthode était bien suivie.
J'ai modifié quelques formules, en particulier l'accroche et la présentation de la pièce (j'ai précisé qu'elle avait été censurée).
[accroche
sur le contexte historique et culturel] Le XVIIe siècle possède deux
mouvements littéraires principaux : le baroque et le classicisme. Le
théâtre classique, qui a pour but de corriger les mœurs par le rire, est un
mouvement soutenu par le roi. [présentation de l’auteur]
Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, auteur du Tartuffe,
était très apprécié par Louis XIV, bien qu’il ait été très critiqué par les
nobles. En effet, beaucoup de ses pièces
ont été censurées, non pas par la volonté du roi, mais par la volonté de son
entourage qui trouvaient ces pièces scandaleuses, bousculant le bon sens de la
société. La plupart du temps, les comédies de Molière engagent une critique de
l’oppression des pères sur leurs filles, et notamment du pouvoir qu’ils
possèdent sur leur droit de mariage. [présentation
de la pièce] La pièce que nous étudions est l’une de ces comédies.
Mais Le Tartuffe fait aussi, et surtout, une critique de l’hypocrisie
religieuse, et des faux dévots qui utilisent la religion à des fins
personnelles. La pièce fut d’ailleurs
censurée par la Compagnie du Saint-Sacrement lors de ses premières représentations, en 1664, et il fallut attendre
1669 pour que le roi autorise la troupe de Molière à la représenter sur scène. [présentation de l’extrait] Dans l’extrait de la
scène d’exposition soumis à notre étude, nous retrouvons Mme Pernelle,
grand-mère de Damis et Mariane, mère d’Orgon, qui est sur le point de partir. Tous
les personnages, sauf Orgon et Tartuffe, sont présents sur scène. Mme Pernelle
domine la conversation et critique toute la maisonnée, exceptions faites de son
fils et du Tartuffe, qu’elle n’oublie pas de complimenter. Par son
intermédiaire, le spectateur reçoit des informations sur les personnages et sur
l’intrigue qui se met en place. [problématique]
Il est ainsi légitime de nous demander
ce que nous apprend cette scène d’exposition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire